Les premiers tests psychologiques
Les tests psychologiques TCC ou questionnaires sont très nombreux dans le champ de la psychologie. Ils permettent de repérer la présence d’une ou de plusieurs caractéristiques psychologiques chez un individu. Les premiers tests ont été créés après 1900 à la demande des autorités afin d’évaluer l’intelligence des enfants. La question d’alors était quels sont ceux qui doivent poursuivre leurs études et ceux qu’il est préférable d’envoyer au travail ?
Différents tests pour différents besoins
Les services de ressources humaines les utilisent afin de repérer la présence de telle ou telle caractéristique chez une personne. Les résultats fourniront des informations utiles afin de placer le travailleur dans un environnement compatible avec certaines de ses caractéristiques repérées dans le test.
Les tests du thérapeute
Ici nous parlons des tests que l’on appelle aussi questionnaire ou échelle d’évaluation. Ils permettent au thérapeute d’observer la présence ou l’absence de certains signes typiques d’un désordre. Tous les thérapeutes n’ont pas besoin de faire des tests avec leurs patients. Très souvent, ce sont les thérapeutes qui pratiquent les TCC qui les utilisent.
Pourquoi qualifier les symptômes ?
Parce que chaque trouble ou chaque maladie est soigné différemment. Il s’agit donc de faire le diagnostic le plus précis possible afin de choisir les soins les plus adaptés. Le test contribuera à choisir la meilleure procédure de soins. Il est donc une aide au diagnostic. C’est l’équivalent du GPS dans votre voiture qui ne conduit pas à votre place, mais qui vous guide le long de l’itinéraire censé être le meilleur. Souvent, ils qualifient, quantifient, orientent ou précisent un diagnostic déjà réalisé par le clinicien.
Pourquoi quantifier les symptômes ?
Afin de savoir s’ils sont peu, moyennement ou massivement présents chez la personne. Les échelles d’évaluation permettent également en cours et en fin de thérapie d’évaluer les progrès accomplis, le recul, le maintien, la récidive ou la disparition des symptômes. Encore une fois, ils sont une aide au raisonnement.
Quelles sont les limites des tests ?
Elles sont nombreuses, il peut y avoir des problèmes de compréhension, d’interprétation, de réponse plus ou moins sincère lors des passations… Il s’agit donc de ne pas se satisfaire d’un test passé, d’en utiliser parfois de différents et de garder à l’esprit qu’un test ou un questionnaire ne dit pas le vrai. Il est pour le clinicien une aide à la décision.
Liens amis
Testez votre degré d’anxiété sociale (très présente dans la phobie sociale) avec l’échelle de Leibowitz.
Testez votre niveau de dépression avec l’inventaire de Beck. Ce test évalue la présence et la sévérité de symptômes dépressifs chez une personne.
Vérifiez si vous avez un TOC avec le Questionnaire de Dépistage du TOC. Il existe un autre test pour les TOC, l’échelle d’obsession-compulsion de Yale-Brown (Y-BOCS).
Internet étant en constant mouvement, il se peut qu’un jour un des liens ci-dessus ne fonctionne plus. Si cela devait arriver, par avance je vous remercie de me le signaler ici afin que je puisse en faire la correction.